"The grotesque is a kind of free and humorous picture produced by the ancients for the decoration of vacant spaces in some position where only things placed high up are suitable. For this purpose they fashioned monsters deformed by a freak of nature or by the whim and fancy of the workers, who in these grotesque pictures make things outside of any rule, attaching the finest thread to a weight that it cannot support, to a horse legs of leaves, to a man the legs of a crane, and similar follies and nonsense without end. He whose imagination ran the most oddly, was held to be the most able." Giorgio Vasari, Della Pittura, c. 1550.
GROTTESCA. s.f. (pl. -sche). BELLE ARTI Decorazione parietale, dipinta, scolpita o a stucco, consistente in fantastiche figurazioni vegetali o umane o animalesche, miste a decorazioni bizzarre. (DR).
GROTTESCO (pl. m. -schi; f. -sca, pl. -sche)
A) agg. Bizzarro, stravagante, strampalato per goffaggine o deformità: un uomo dall'aspetto g.; idee grottesche || Ridicolo: una situazione grottesca; fare una figura grottesca
B) s.m. (solo sing. nel sign. 1)
1. Cosa, situazione grottesca: questa scena ha del g.; cadere, finire nel g.
2. TEATR Componimento, spec. satirico, in cui a parti intensamente drammatiche si accompagnano situazioni comiche, in un insieme stravagante e paradossale
3. TIP spec. al pl. Ornato bizzarro con foglie, fiori, frutti ecc. (DR).
Grotesque motifs from the Domus Aurea |
GROTTESCA. s.f. (pl. -sche). BELLE ARTI Decorazione parietale, dipinta, scolpita o a stucco, consistente in fantastiche figurazioni vegetali o umane o animalesche, miste a decorazioni bizzarre. (DR).
GROTTESCO (pl. m. -schi; f. -sca, pl. -sche)
A) agg. Bizzarro, stravagante, strampalato per goffaggine o deformità: un uomo dall'aspetto g.; idee grottesche || Ridicolo: una situazione grottesca; fare una figura grottesca
B) s.m. (solo sing. nel sign. 1)
1. Cosa, situazione grottesca: questa scena ha del g.; cadere, finire nel g.
2. TEATR Componimento, spec. satirico, in cui a parti intensamente drammatiche si accompagnano situazioni comiche, in un insieme stravagante e paradossale
3. TIP spec. al pl. Ornato bizzarro con foglie, fiori, frutti ecc. (DR).
Decorazione alla grottesca Educational plate by Mariano Akerman |
Dizionario della lingua italiana: Grottesca |
Palazzo Vecchio: Grotesque Decorations
Florence, Late-Italian Rennaissance, Mannerist Period, c. 1550-90
Palazzo Vecchio |
I disegni che oggi chiamano grottesche |
GROTTESCA. It. "Sorta di pittura a capriccio, per ornamento, o riempimento di luoghi dove non convenga pittura più nobile, o regolata". Dizionario della lingua italiana, Bologna: Fratelli Masi, 1822, vol. 4, p. 165.
Cortile |
Octogonal pillar with grotesque decorations in relief |
Verrocchio: Putto with Dolphin |
Putto emerging from a flower Estilo florido-pinturesco Especie de impresionismo caprichoso |
Capricho en estilo pinturesco |
"Dans le monde de l'art grotesque, tout est relié à tout, depuis ces membres humains et animaux assemblés au sein de corps monstrueux jusqu'à un vaste réseau d'êtres vivants, de végétaux et d'éléments architecturaux qui couvre la totalité du mur ou du plafond. Une scène en inclut elle-même d'autres. Sur les plafonds de la galerie des Offices, on verra des petits paysages, de faux tableaux classiques, des scènes de guerre ou d'amour : tandis que les Médicis accrochent sur les murs les plus grands chefs d'œuvre du monde connu, leurs décorateurs peignent sur les plafonds du couloir la parodie de ce musée.
Les lois de la gravité sont remises en cause : les créatures sans membres sont trop grosses pour être soutenues par les piliers filiformes, trop faibles pour soutenir le dais. La verticalité du dais et la position des personnages montrent toutefois qu'il y a toujours un haut et un bas, une force qui va de l'un vers l'autre et courbe les tissus suspendus. Les objets tomberaient s'ils n'étaient pas soutenus ; mais le support le plus infime suffit à les retenir. La pesanteur existe toujours mais n'obéit plus à un corpus de lois physiques cohérent.
[...] Sur un fond uni blanc, les grotesques tracent un décor en deux dimensions sans aucune profondeur. C'est justement parce qu'on voit tout que la scène est aussi étrange : tout est devant nous et pourtant nous n'y comprenons rien. Dans ce monde transparent, nous ne pouvons pas imaginer quelque chose, derrière, qui puisse donner un sens au dispositif absurde du premier plan.
Les personnages et les objets sont disposés selon des axes horizontaux et verticaux, jamais en diagonale. Ils se répartissent dans une symétrie parfaite de part et d'autre de chaque côté d'un axe central. Ces moyens d'organisation rationnelle, appliqués avec exagération, sont pervertis de leur mission. Au lieu de produire du sens, ils servent à construire des carnavals aberrants.
Parfois, pourtant, l'observateur croit reconnaître une allusion mythologique, la représentation allégorique d'un sentiment moral ou le rappel d'un fait historique. Ces lectures sont toujours incertaines : le sens ne se dégage jamais complètement de la multitude des indices contradictoires. Les grotesques mettent à l'épreuve, stimulent et au bout du compte ridiculisent notre volonté de tout comprendre" (Thierry Bézecourt, Grotesques, 2006).
Les lois de la gravité sont remises en cause : les créatures sans membres sont trop grosses pour être soutenues par les piliers filiformes, trop faibles pour soutenir le dais. La verticalité du dais et la position des personnages montrent toutefois qu'il y a toujours un haut et un bas, une force qui va de l'un vers l'autre et courbe les tissus suspendus. Les objets tomberaient s'ils n'étaient pas soutenus ; mais le support le plus infime suffit à les retenir. La pesanteur existe toujours mais n'obéit plus à un corpus de lois physiques cohérent.
[...] Sur un fond uni blanc, les grotesques tracent un décor en deux dimensions sans aucune profondeur. C'est justement parce qu'on voit tout que la scène est aussi étrange : tout est devant nous et pourtant nous n'y comprenons rien. Dans ce monde transparent, nous ne pouvons pas imaginer quelque chose, derrière, qui puisse donner un sens au dispositif absurde du premier plan.
Les personnages et les objets sont disposés selon des axes horizontaux et verticaux, jamais en diagonale. Ils se répartissent dans une symétrie parfaite de part et d'autre de chaque côté d'un axe central. Ces moyens d'organisation rationnelle, appliqués avec exagération, sont pervertis de leur mission. Au lieu de produire du sens, ils servent à construire des carnavals aberrants.
Parfois, pourtant, l'observateur croit reconnaître une allusion mythologique, la représentation allégorique d'un sentiment moral ou le rappel d'un fait historique. Ces lectures sont toujours incertaines : le sens ne se dégage jamais complètement de la multitude des indices contradictoires. Les grotesques mettent à l'épreuve, stimulent et au bout du compte ridiculisent notre volonté de tout comprendre" (Thierry Bézecourt, Grotesques, 2006).
Marco da Faenza, Decorazione alla grottesca, fresco, 16th century |
Les grotesques pendant la seconde moitié du cinquecento. "L’usage systématique des grotesques sur fond blanc recule parfois pour l’usage, dans les salles de représentation, de la polychromie, du stuc, ou de scènes narratives, que celles-ci soient allégoriques, historiques ou mythologiques, voire même de paysages. Elles prennent alors toute leur importance dans les vestibules appelés « atriums », dans les cabinets de travail, sur les corniches, où s’épanouissent virtuosité, rapidité d’exécution et inventions architecturales de plus en plus délirantes. [...] L’Eglise manifestait [des reserves] envers les grotesques. On les lie d’abord au côté caverneux et lugubre de ce que l’on croyait encore être des grottes lors des fouilles de la Domus aurea. On leur attribue ensuite la mauvaise réputation attachée aux extravagances décadentes de Néron. A la suite des moralisateurs antiques, l’imagination débridée dont elles témoignent est perçue par la critique post-tridentine comme improbable, mensongère, donc fausse et immorale, sans compter leur paganisme évident. Il a fallu les talents d’un Antonio Francesco Doni pour les défendre en soutenant qu’elles ne sont qu’à la limite du réel, comme des formes bizarres de la nature, exceptionnelles mais possibles. La codification morale se fait alibi. On invente des règles d’association morphologique pour la construction des hybrides. Ces règles, exprimées par Francisco de Hollanda (1540), puis reprises par Paolo Lomazzo (1584), expliquent qu’une certaine vraisemblance s’impose et l’on bannit le monstrueux hors nature et le démoniaque. L’on avance encore que les grotesques répondent au principe même du maniérisme, par lequel l’art n’est pas uniquement imitation mais artifice, donc licence, que l’intellect doit corriger en une création raffinée et sage, à mi-chemin entre réel et imaginaire. Pirro Ligorio (1570) discute de l’utilité et du danger d’apporter sens à un décor. Le siècle joue ainsi de constants allers et retours entre les interdits des tenants rigides de la Contre-réforme et la liberté des peintres dont la fantaisie s’accroît dès lors que la possibilité leur est offerte" (Franz Fernis, Le Miroir aux Prêles, 2010).
Figura grottesca |
According to According to a dictum of Italian philosopher Giordano Bruno (1548-1600), the figure of imagination or fantasy, to which he refers as the fictitious image, entails a truth of its own: "L'image fictive possède sa propre vérité" (De vinculis in genere, 1588-91: De vincibilibus in genere, Art. XXX, Vincibilis veritas: "Etsi enim nullus sit infernus, opinio et imaginatio inferni sine veritatis fondamento vere et verum facit infernum; habet enim sua species phantastica veritatem"; in: Jordani Bruni Nolani opera latine conscriptapta publicis sumptibus edita, Napoli: D. Morano, 1879-91, vol. 3, fol. 93v; HTML edition by Joseph H. Peterson, 1997; La biblioteca ideale di Giordano Bruno: l'opera e le fonti, Italy, 2000).
SOBRE LO VINCULABLE EN GENERAL, ARTÍCULO XXX: VERDAD DEL VINCULABLE: "Aunque no exista el infierno, la creencia y la fantasía del infierno, sin tener un fundamento de verdad, verdaderamente produce un infierno; pues la representación imaginaria posee su [propia] verdad" (Giordano Bruno, De vinculis in genere, trad. Ernesto Schettino, Comité Pro-Revaloración de Giordano Bruno, México: Pax, 2008, p. 80; PDF).
En el plano de las ideas y supuesto imaginario, la imagen mental tiene su propia razón de ser. Semejante es lo que ocurre con el motivo pictórico artificial que, como figura imaginaria que es, pone de manifiesto, hace visible al supuesto imaginario. Es más permite perpetuarlo a través del tiempo.
Como motivo pictórico artificial, el grotesco es una figura que invoca el caos e incluso el infierno. Pero también puede ser entendido como una interminable licencia poética, la expresión de las ensoñaciones de los pintores jugando con las reglas que rigen nuestro mundo, o bien como una reivindicación del capricho y la incongruencia como antídotos contra el insoportable dominio de lo racional y como expresión cabal de la libertad humana. ("Para Bruno", nota Lidia Pérez López, "el ser humano es inteligencia activa"; De vinculis in genere [Acerca de los vínculos en general], 2008, p. 8). Es aquí cuando emerge entonces lo paradójico, ya que en este sentido liberador, lo grotesco es esencialmente un intento poético-liberador.
Mannerist grotesques can be characterized as poetical license and also revindications of the incongruous: pertaining to the realm of the imaginary, such creations are essentially visual paradoxes (Philippe Morel, Les Grotesques, les figures de l’imaginaire dans la peinture italienne de la fin de la Renaissance, Idées et recherches, Flammarion, 1997: « figures du paradoxe »).
SOBRE LO VINCULABLE EN GENERAL, ARTÍCULO XXX: VERDAD DEL VINCULABLE: "Aunque no exista el infierno, la creencia y la fantasía del infierno, sin tener un fundamento de verdad, verdaderamente produce un infierno; pues la representación imaginaria posee su [propia] verdad" (Giordano Bruno, De vinculis in genere, trad. Ernesto Schettino, Comité Pro-Revaloración de Giordano Bruno, México: Pax, 2008, p. 80; PDF).
En el plano de las ideas y supuesto imaginario, la imagen mental tiene su propia razón de ser. Semejante es lo que ocurre con el motivo pictórico artificial que, como figura imaginaria que es, pone de manifiesto, hace visible al supuesto imaginario. Es más permite perpetuarlo a través del tiempo.
Como motivo pictórico artificial, el grotesco es una figura que invoca el caos e incluso el infierno. Pero también puede ser entendido como una interminable licencia poética, la expresión de las ensoñaciones de los pintores jugando con las reglas que rigen nuestro mundo, o bien como una reivindicación del capricho y la incongruencia como antídotos contra el insoportable dominio de lo racional y como expresión cabal de la libertad humana. ("Para Bruno", nota Lidia Pérez López, "el ser humano es inteligencia activa"; De vinculis in genere [Acerca de los vínculos en general], 2008, p. 8). Es aquí cuando emerge entonces lo paradójico, ya que en este sentido liberador, lo grotesco es esencialmente un intento poético-liberador.
Grotteschi |
Mannerist grotesques can be characterized as poetical license and also revindications of the incongruous: pertaining to the realm of the imaginary, such creations are essentially visual paradoxes (Philippe Morel, Les Grotesques, les figures de l’imaginaire dans la peinture italienne de la fin de la Renaissance, Idées et recherches, Flammarion, 1997: « figures du paradoxe »).
Mascherone |
Fastina lente Ceiling painting by Vasari and Marco da Faenza |
La Tartaruga con la vela. This unusual image recalls the story of an old turtle that Cosimo I de Medici met when he was a child and which subsequently became his symbol (the so-called impresa, that is, his personal emblem). Many of the various coats of arms inside Palazzo Vecchio show a turtle with a sail swelled by the wind on its shell, accompanied by the Latin motto Festina lente, which means "hurry slowly." This is one of the symbols that Duke Cosimo I de’ Medici adopted as his personal device, being a device an allegorical image accompanied by a short phrase (motto) that is intended to specify, in a poetic manner, the merit and virtues of action of a gentleman; the device could therefore be defined as a small illustration of an ethical principle.
Imaginarium and Italian Grotesques
Domus Aurea
Estilo fantasía de la antigua Roma
La grottesca
Grotteschi
Sogni dei pittori
Raphael: The Vatican Loggia
Salviati and the Green Studio
La tradition des grotesques
Maniérisme
L'écriture des grotesques
Imaginarium on the Grotesque
Encyclopédie Larousse
Grotesque in the Visual Arts
Painters and Poets Alike
Ornamental Prints
Grotesque as Structure
Artists & Entries
Grotesquerías online
• Grottesca
Fabullus, Motivos en estilo fantasía, siglo I EC.
Additional Resources on the Grotesque
Grutesco
Bloc-notes de Thierry Bézecourt
Étude de Franz Fenris dans Le Miroir aux Prêles (Eng) et Production 2010
Victoria & Albert Museum
Visual resources on Palazzo Vecchio from Commons
Interior of Palazzo Vecchio
Grotesque decorations
Sala di Cosimo il Vecchio
Quartiere degli Elementi
The Medici Collection
Credits
Groteskology in Florence: L'ínterno Magnifico
The Ornamentalist
2 comments:
Una forma maravillosa de tu didactica sobre lo que investigas permanentemente. Desde las imagenes con las que voy aprendiendo el inmenso universo del arte, te felicito Mariano.
Maravillosa tu didáctica sobre lo que investigas permanentemente. Te felicito Mariano
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