Jean Bérain père est un peintre, aquarelliste, dessinateur, graveur, ornemaniste et décorateur de théâtre français né à Saint-Mihiel, Meuse, le 4 juin 1640 et mort à Paris le 24 janvier 1711, âgé d'environ 71 ans.
Fils d'un arquebusier lorrain, après avoir étudié avec Charles Le Brun, il est nommé à la cour de Louis XIV en 1674 comme dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi. Ses créations très variées comprennent des décors d’opéras, de fêtes et de pompes funèbres, des habits, des pièces d’orfèvrerie et d’arquebusiers, des modèles de lambris et de plafonds, des meubles des perspectives de jardins, de carrousels, des décorations pour les poupes ou les proues de vaisseaux royaux.
Il dessine les maquettes de costume pour les pièces de théâtre et opéras, dont ceux de Jean-Baptiste Lully, représentés à la cour et devient le décorateur officiel de l'Académie royale de musique en 1680, succédant à Carlo Vigarani. Il joue un rôle important dans l'histoire du costume de ballet4.
Il est l'auteur des cartons de nombreuses tapisseries pour la Manufacture de Beauvais comme pour celle des Gobelins.
Décédé veuf de Louise Rauhaut, à l'âge de 71 ans, dans son appartement aux galeries du Louvre, il fut inhumé en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
Son fils, Jean Bérain, continuera son œuvre.
Le style Bérain. Jean Bérain père a marqué un renouvellement de l'art grotesque, en allégeant le style floral chargé d’acanthes propre de la Renaissance, hérité de Charles le Brun, et en anticipant le rococo.
Dans toutes ses œuvres, qui touchent à la plus grande partie des arts décoratifs, on trouve une unité d'inspiration qui justifie le terme de style Bérain. Ce style influencera l'Europe entière : il sera exporté par le décorateur Daniel Marot en Angleterre et en Hollande, et par Paul Decker en Allemagne.
Ce style est baroque et caractérisé par l'utilisation du thème des grotesques cher au XVIe siècle et à l'École de Fontainebleau, traité de façon très personnelle, et par un goût marqué pour les grandes architectures classiques. Les compositions sont toujours centrées, encadrées de portiques ou de lambrequins, ornées de façon symétrique de volutes et peuplées de petits personnages fantastiques. Il fait usage de l'aquarelle, et ses dessins présentent une grande délicatesse de trait.
Le style Bérain, célèbre pour ce que l'on nomme "arabesques", (le terme est ici utilisé en tant que synonyme de "grotesque", sans aucune référence au monde arabe), fut adopté pour la décoration des majoliques de Rouen, ainsi que de Marseille, et influença les manufactures espagnoles et italiennes (céramiques de Lodi et de Turin). Pendant toute la première moitié du XVIIIe siècle, le décor " à la Bérain ", le plus souvent en camaïeu bleu, est typique des faïences de Moustiers. Autour d'un sujet central, généralement un personnage mythologique, s'articule un réseau d'arabesques parfaitement symétrique, enrichi d'éléments architecturaux, de cariatides, de bustes et d'animaux irréels.
Fils d'un arquebusier lorrain, après avoir étudié avec Charles Le Brun, il est nommé à la cour de Louis XIV en 1674 comme dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi. Ses créations très variées comprennent des décors d’opéras, de fêtes et de pompes funèbres, des habits, des pièces d’orfèvrerie et d’arquebusiers, des modèles de lambris et de plafonds, des meubles des perspectives de jardins, de carrousels, des décorations pour les poupes ou les proues de vaisseaux royaux.
Il dessine les maquettes de costume pour les pièces de théâtre et opéras, dont ceux de Jean-Baptiste Lully, représentés à la cour et devient le décorateur officiel de l'Académie royale de musique en 1680, succédant à Carlo Vigarani. Il joue un rôle important dans l'histoire du costume de ballet4.
Il est l'auteur des cartons de nombreuses tapisseries pour la Manufacture de Beauvais comme pour celle des Gobelins.
Décédé veuf de Louise Rauhaut, à l'âge de 71 ans, dans son appartement aux galeries du Louvre, il fut inhumé en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
Son fils, Jean Bérain, continuera son œuvre.
Décor à la Jean Bérain |
Le style Bérain. Jean Bérain père a marqué un renouvellement de l'art grotesque, en allégeant le style floral chargé d’acanthes propre de la Renaissance, hérité de Charles le Brun, et en anticipant le rococo.
Dans toutes ses œuvres, qui touchent à la plus grande partie des arts décoratifs, on trouve une unité d'inspiration qui justifie le terme de style Bérain. Ce style influencera l'Europe entière : il sera exporté par le décorateur Daniel Marot en Angleterre et en Hollande, et par Paul Decker en Allemagne.
Ce style est baroque et caractérisé par l'utilisation du thème des grotesques cher au XVIe siècle et à l'École de Fontainebleau, traité de façon très personnelle, et par un goût marqué pour les grandes architectures classiques. Les compositions sont toujours centrées, encadrées de portiques ou de lambrequins, ornées de façon symétrique de volutes et peuplées de petits personnages fantastiques. Il fait usage de l'aquarelle, et ses dessins présentent une grande délicatesse de trait.
Le style Bérain, célèbre pour ce que l'on nomme "arabesques", (le terme est ici utilisé en tant que synonyme de "grotesque", sans aucune référence au monde arabe), fut adopté pour la décoration des majoliques de Rouen, ainsi que de Marseille, et influença les manufactures espagnoles et italiennes (céramiques de Lodi et de Turin). Pendant toute la première moitié du XVIIIe siècle, le décor " à la Bérain ", le plus souvent en camaïeu bleu, est typique des faïences de Moustiers. Autour d'un sujet central, généralement un personnage mythologique, s'articule un réseau d'arabesques parfaitement symétrique, enrichi d'éléments architecturaux, de cariatides, de bustes et d'animaux irréels.
Plus d'images chez Carroll et Marinni.
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