13.6.13

Jugando con fuego


Jugar con fuego. Actuar de forma inconsciente en situaciones potencialmente peligrosas.

Estar entre dos fuegos. Encontrarse entre dos peligros o dos situaciones comprometidas sin saber cómo salir de ellas. Verse en un dilema. Situación difícil, como aquella de quien se ve atrapado entre dos líneas de fuego: entre quienes disparan de un lado y quienes lo hacen del otro.

Echar leña al fuego. Agravar con hechos o palabras una situación complicada y problemática. Quien echa leña al fuego, lógicamente, consigue que se avive.

« ET LE SILENCE SE FAIT »
Le Nid de phénix (El nido del fénix), Young & Rubicam Europe, 2004-5

Agencia publicitaria: Young & Rubicam
cliente: Cerveza Grimbergen, Europa
eslógan: Et le silence se fait, que significa: "Y el silencio se hace".
imagen: El nido del fénix
año: 2004-5

Sigmund Freud sostenía que en cada chiste va encapsulada una verdad y tenía razón. La presente imagen formó parte de una campaña publicitaria europea promoviendo Cerveza Grimbergen en 2004-5. Tal cerveza es desde hace siglos producida en una abadía donde, como puede suponerse, durante el medievo era habitual cultivar el silencio. A partir de 2000, el eslógan de esa campaña consistía en afirmar el nombre de la cerveza, Grinbergen, para luego rematarlo con un "y el silencio se hace".[1] Esto era generalmente acompañado por imágenes graciosas tales como un ángel que no podía tocar la trompeta ya que se le había colocado dentro un corcho que la obstruía o una gárgola rugiente a la que se le había tapado la boca con una cruz hecha con bandas de cinta adhesiva. La imagen aquí ilustrada pertenecía también a la saga en cuestión. Muestra un capitel medieval con varias aves representadas sobre el fuego. A cada una de ellas literalmente se le ha cerrado el pico con un retazo de tela al que se le hizo un nudo e incluso un moño. El resultado en este caso no es ya gracioso sino siniestro. Hubo quienes percibieron en la imagen un chiste de gusto dudoso y hasta una insinuación irrespetuosa para con las víctimas del Holocausto. La empresa cervecera por su parte se defendió argumentando que se trataba de "el nido del fénix", fabuloso animal que "arde pero no se consume" (Ardet nec consumitur). Pero, en la mitología greco-romana, el fénix es un ave extraordinaria que al encontrarse sola o aislada en el universo decide poner fin a sus días llevando a cabo su propio holocausto, es decir, la autoincineración total. Si bien poco después, agrega la misma leyenda, el fénix resurge milagrosamente de sus propias cenizas. La imagen empleada en la campaña publicitaria tendría su razón de ser al considerarse que el fénix es desde hace ya años empleado por esa compañía cervecera como su ícono identificatorio. El problema no obstante es que la imagen en cuestión presenta no uno sino tres (o acaso cuatro) de esas aves agonizando en su propio holocausto mientras que, cruelmente, se les mantiene el pico cerrado por la fuerza, a fin de obtener "silencio". Extraño cuando no traído de los pelos sería el suponer que el silencio fuese hoy imprescindible para beber una cerveza.[2] Mas lo cierto es que los interesados debieron cambiar de estrategia, ya que su campaña publicitaria en materia de comunicación era un fiasco: producía cualquier cosa, excepto el tan prometido silencio.

Curiosamente, el fénix existe en la tradición hebrea, donde se lo conoce como Jol (עוף החול). Según el Midrash Rabba (Génesis Rabba 19:5), en tanto que Adán y Eva habían comido el fruto del Árbol del Conocimiento y se les decretaba la muerte, todos los demás animales también probaron el fruto prohibido y terminaron compartiento su misma suerte. La única excepción fue un ave llamada Jol, dado que no se alimentaba de ese fruto. Es por eso que ese pájaro vivió eternamente. Por ser el único animal que no había consumido el fruto prohibido, le fueron concedidos varios dones, siendo el más destacado el de la inmortalidad a través de la capacidad de renacer de sus cenizas.
Rabí Yanay explica que cuando le llegaba la hora de morir, exactamente después de cada mil años, el ave Jol hacía un nido de especias y hierbas aromáticas, ponía un único huevo y lo empollaba durante varios días hasta que su nido ardía. El ave se quemaba por completo mas, una vez reducida a cenizas, resurgía de ese único huevo el mismo pájaro, siempre único y eterno.

Notas
1. Les brasseries Kronenbourg lancent le 1er mars en affichage la première campagne de la bière Grimbergen en France. La campagne, réalisée par l'agence Young & Rubicam, est signée "Grimbergen, et le silence se fait" (Kronenbourg communique pour la première fois sur Grimbergen, Stratégies, France, 25.2.2000). | Première campagne française pour la bière belge de dégustation Grimbergen (Brasseries Kronenbourg); signature choisie : « Grimbergen, et le silence se fait » (Young & Rubicam); Télex, 9.3.2000.
2. Eva Zils, Le Mystère de la Bière Grimbergen, 14.6.2007: "C'est dur à entendre, tôt le matin, à la radio: les chants grégoriens qui prônent la bière, et cela au nom du silence! Depuis le mois de juin, les moines de Grimbergen ont opté, malgré leur silence éternel, pour un nouveau slogan. Mince, j'avais tellement bien intégré l'ancien, tous ces matins avant de prendre mon petit déjeuner que je le répétais comme un mantra! Au lieu de "... et le silence se fait" c'est "Au nom du silence" maintenant. Ouais, ça change énormément. Pourquoi lier la bière au silence? La bière c'est plutôt de la convivialité, la gaîté, le dialogue, la fête."

« Grimbergen, et le silence se fait. »
Eric Goutal, Publicidades para Grimbergen, Young & Rubicam Europa, 2003-5
Sobre el borde izquierdo cada imagen lleva la inscripción: "Le silence : règle qu'observaient les prémontrés à l'Abbaye de Grimbergen" (El silencio: regla que observaban los monjes premonstratenses en la Abadía de Grimbergen).

Ref. aviso, publicidad, anuncio publicitario, campaña publicitaria, estrategia, comercialización, marketing, fénix, represión, paradoja visual, conflicto imagen-idea, ambigüedad, contrasentido, mensaje contradictorio, metamensaje turbio, humor negro, sugestión de lo monstruoso, confusión.

Información obtenida online:

• SLOGANS. Grimbergen, et le silence se fait (2000-2006) ; Grimbergen, au nom du silence (2007-2008) ; Si subtile qu'elle impose le silence (2008).

Images campagne 2003, avec le motto "Grimbergen, et le silence se fait". Houblon: « S’appuyant ainsi sur l’histoire et la méthode de fabrication qui entourent cette authentique bière blonde de dégustation, Grimbergen s’offre une campagne sur un concept à la fois simple et évocateur : "Grimbergen, et le silence se fait". »

• L'analyse de Benoît Tranzer : "en publicité, la patience est une vertu qui se fait de plus en plus rare [...] mais qui se montre très bénéfique pour Grimbergen." [...] Grimbergen, dans une posture de challenger, réussit parfaitement cet exercice en capitalisant sur cette campagne « Et le silence se fait » grâce à l'introduction d'un nouveau visuel, « Le Nid de phénix » (Affichage, presse : Grimbergen, Stratégies, France, 27.5.2004).

• Une publicité faite en France pour la bière belge Grimbergen en 2006 [2003] montre une gargouille obligée de garder le silence, à cause d’un sparadrap collé sur sa bouche. Une gargouille est cet animal fantasmagorique inventé par l’homme au Moyen-Age pour chasser le mal loin des lieux de culte. Elle est située au bas des conduits qui recueillent l’eau de la pluie. Le visuel est placé sous le signe du silence « Grimbergen et le silence se fait ». Pour expliquer ce choix, le visuel explique dans sa partie basse en noir et blanc que le silence était une règle qu’observaient les (moines) « Prémontrés » à l’Abbaye. [...] La gargouille [a été] choisie par la bière belge d'abbaye Grimbergen qui existe depuis 1128 an nord de Bruxelles en Belgique; une brasserie a été bien été créée à côté de l'abbaye mais sans qu'on connaisse la date précise. C'est une gargouille - un animal fanstasmagorique qui chasse le mal et qui est placé au bas des conduits qui recueillent l'eau de pluie- qui a été choisie pour illustrer le thème du silence. Sa gueule est en effet barrée par un sparadra en croix. Ce concept du silence me semble bien compliqué et surtout peu compréhensible : comment peut-on boire de la bière la bouche fermée ? Faire appel aux Prémontrés me paraît également peu convaincant, comme il est indiqué en vertical dans la partie en noir et blanc avec cette explication "Le silence: régle qu'observaient les Prémontrés à l'Abbaye de Grimbergen". A trop vouloir prouver la légitimité historique religieuse, cette publicité de 2006 risque de passer à côté de ce qui donne envie de boire une bonne bière (Elisabeth Poulain, Un bestiaire de la bière en abécédaire incomplet, 28.8.2012).

• Grimbergen (bière). Grimbergen est une marque de bière commercialisée par les Brasseries Kronenbourg en France. Historique. L'abbaye de Grimbergen est fondée en 1128 par Norbert de Xanten, mais est détruite en 1142, puis encore en 1566 et 1798. Pendant les reconstructions, une brasserie est ajoutée. Le savoir faire des pères Prémontrés, qui, au XIIe siècle ont mis au point la recette Grimbergen, a traversé les âges, puisque leur recette est toujours utilisée aujourd'hui. Symbole de la renaissance, l'emblème du phénix est choisi en 1629, ainsi que son slogan, Ardet nec consumitur (litt. « elle brûle mais ne se consume pas »). Autrefois, lors de leur passage à l'abbaye, pélerins et visiteurs découvraient la richesse des arômes et la saveur de Grimbergen. Slogans : Ardet nec consumitur, Et le silence se fait, Si Subtile qu'elle impose le Silence. Ardet nec consumitur est une devise latine dont la structure est proche de fluctuat nec mergitur, devise de la ville de Paris (« Flotte mais ne sombre pas »), en l'occurrence, littéralement, « Brûle mais ne se consume pas », en parlant du phénix. De fait, la marque a pris pour logo un blason figurant un vitrail sous un arc gothique, représentant un phénix enflammé par la base. Le phénix symbolise ainsi le passé tumultueux de l'abbaye de Grimbergen, qui fut détruite à maintes reprises par des incendies mais qui à chaque fois a su se reconstuire et renaître de ses cendres. Le phénix peut être considéré comme un des symboles mystique de l'âme chrétienne. Au lieu de disparaître dans la mort, il s'enflamme et renaît indéfiniment. Ardet nec consumitur contient aussi une plaisanterie de potache, qui peut se rendre par « Il a une soif ardente, celui qui n'en boit pas », avec un jeu de mots sur consumer/consommer (Bières et Brassage Amateur).

• Grimbergen tire ses origines de 1128, ce qui en fait de la Grim' l’une des plus vieilles bières encore et toujours commercialisée à ce jour.
1128, cette date correspond à la construction de l’abbaye de Grimbergen, située en Belgique, elle fût imaginée par un certain Norbert de Xanten (un prêtre chrétien itinérant, fondateur de l'ordre des chanoines réguliers de Prémontré, appelé couramment les Prémontrés).
Seulement, la vie n'est pas un long fleuve tranquille et ça, Grimbergen le sait bien. En effet cette abbaye a connu plusieurs destructions, une première en 1142 puis une seconde en 1566 et enfin une troisième en 1798. Lors des premières reconstructions, une brasserie est ajoutée à l'édifice de l'abbaye.
Ce sont encore les pères Prémontrés, au XIIe siècle, qui ont mis au point la recette de la Grimbergen, une recette qui a traversé les âges.
Auparavant, lors de leur passage à l'abbaye, pèlerins et visiteurs découvraient la richesse des arômes et la saveur de Grimbergen.
Plusieurs slogans ont fait la renommée de cette bière et notamment le premier : « Ardet nec consumitur » (brûle mais ne se consume pas), accompagné d'un logo, celui du phénix, symbole de la renaissance.
Ce phénix symbolise ainsi le passé tumultueux de l'abbaye de Grimbergen, détruite à plusieurs reprises par des incendies mais qui à chaque fois a su se reconstruire et renaître de ses cendres comme cet oiseau.
Depuis 2000, quatre slogans se sont succédés. De 2000 à 2006, le fameux slogan change pour « Et le silence se fait ». Puis « Au nom du silence » fait son apparition (2007-2008). En 2008, « Si Subtile qu’elle impose le silence » devient la nouvelle accroche de cette bière. Pour terminer, fin de l’année 2010, l’identité visuelle est retravaillée pour mettre en avant le phœnix et le nouveau slogan « Le pouvoir de renaître ».
Presque neuf siècles, 883 ans exactement, que la bière Grimbergen existe. Un record de longévité pour une boisson alcoolisée ! Grimbergen est dégustée en France depuis 1989 mais son histoire remonte à bien des siècles.
Consommée majoritairement chez soi, seul ou en famille, par des hommes, urbains, dans la tranche d'âge 30/45 ans, Grimbergen est une bière alternative pour les consommateurs de Leffe. « Jusqu'à présent, la marque avait une forte notoriété mais un contenu qui ne suscitait pas assez d'émotion, d'affinité et de modernité », analyse Philippe Collinet, directeur communication chez Grimbergen.
« Or le marché des bières de spécialité se singularise par des images fortes ». La brasserie a donc puisé dans le patrimoine de la marque pour trouver ses valeurs : le passé, l'histoire tragique de l'abbaye ainsi que ses destructions, ses renaissances, sa devise, le phœnix, son univers secret, mystique, qui a fait la renommée de cette bière. En fait, tout ce qui concourt à lui donner sa personnalité sans pour autant tomber dans le passéisme (Saveur Bière).

• Presque neuf siècles,883 ans exactement! Au palmarès des marques plus que centenaires et toujours vivantes, Grimbergen prononcer Grimbergeun ou dites plus simplement une Grim ! remporte la palme d'or. Bière belge de spécialité, Grimbergen est dégustée en France depuis 1989 mais son histoire, plus que tourmentée, remonte au Moyen-âge. Son secret de longévité ? "Sa recette et... son emblème", résume Philippe Collinet, directeur de la communication consommateurs et Marques Brasseries Kronenbourg. Consommée majoritairement chez soi, seul ou en famille, par des hommes, urbains, dans la tranche d'âge 30/45 ans, Grimbergen est une bière alternative pour les consommateurs de Leffe. "Jusqu'à présent, la marque avait une forte notoriété mais un contenu qui ne suscitait pas assez d'émotion, d'affinité et de modernité", analyse Philippe Collinet. "Or le marché des bières de spécialité se singularise par des images fortes". L'heure est donc à la relance, à la renaissance, emblème oblige... Brasseries Kronenbourg a puisé dans le patrimoine de la marque pour trouver ses valeurs. La première, celle du passé, l'enchantement qui se nourrit de l'histoire de l'abbaye, ses destructions, ses renaissances, sa devise, le phœnix, son univers secret, mystique, tout ce qui concourt à lui donner sa personnalité sans pour autant tomber dans le passéisme.
Fondée en 1128 par Saint Norbert (1084-1134), l'abbaye de Grimbergen, nom d'un petit village des Flandres au nord de Bruxelles, est la plus ancienne de l'ordre des Prémontrés. Par trois fois détruite, en 1142 (guerre de Grimbergen durant vingt ans), 1566 (guerre de religion) et 1798 quand les Français envahissent Grimbergen et chassent les moines, l'abbaye a su, à chaque fois, renaître de ses cendres. Aussi, en 1629, les pères Norbertins choisirent le phœnix comme emblème avec la devise "ardet nec consumitur", "brûle mais ne se consume pas". Il figure aujourd'hui non seulement sur un vitrail de l'abbaye, mais également sculpté dans la pierre de l'autel et dans l'habillage en bois des murs de la sacristie. D'origine éthiopienne selon Hérodote et Plutarque, le phœnix, héron pourpré d'une splendeur sans égale, est doué d'une extraordinaire longévité. Il a également le pouvoir, quand l'heure de sa mort approche, après s'être consumé sur un bûcher, de renaître de ses cendres. Résurrection, immortalité, résurgence cyclique sont trois thèmes clés du symbolisme du phœnix aussi bien chez les Perses, les Grecs et les Romains, thèmes auxquels il faut ajouter celui de la nature divine quand la nature humaine est figurée par le pélican. Signalons également que le pouvoir de renaître s'inscrit déjà dans la vie de Norbert : après avoir mené la vie facile de la noblesse de cour, il est frappé par la foudre et décide de renaître en changeant de vie pour devenir prêtre ! Quelques siècles plus tard... Importée en France en 1989 par Kanterbrau, Grimbergen y est fabriquée de 1999 à 2007 à Champigneulles et depuis à Obernai par les Brasseries Kronenbourg dans la plus grande brasserie de France. "Le cahier des charges établi par les moines perdure mais aucun d'entre eux n'intervient dans la production aujourd'hui. On s'appuie maintenant sur le savoir-faire de nos Maitres-Brasseurs Brasseries Kronenbourg", signale Philippe Collinet. En Belgique, la bière est aux mains du brasseur Alken-Maes.
[...] Réinvention, fondée sur le pouvoir de renaissance du phœnix. La nouvelle signature de la marque, "le pouvoir de renaître", en porte témoignage. "Notre objectif est de rajeunir la cible vers les 20-35 ans en développant davantage l'axe émotionnel qui lui correspond. Il s'agit pour celui qui déguste la bière, de se réinventer dans son monde à soi, de s'évader de son quotidien pour aller dans son propre univers", explique Philippe Collinet. [...] Sur le plan de la communication classique, l'agence Sid Lee a conçue la nouvelle campagne presse-affichage "le pouvoir de renaître". Si, en 2009, la loi Bachelot est venue combler le vide juridique de la loi Evin sur internet en imposant les mêmes contraintes, Grimbergen a néanmoins pu lancer une campagne virale en deux temps, réalisée par l'agence Isobar. Entre le 16 et 25 novembre 2010, les internautes ont été invités "a se réinventer" [sur la ligne] où un premier film mettait en scène l'oiseau mythique (Jean Watin-Augouard, Grimbergen, de nouvelles ailes, Prodimarques, N°74, Avril 2011).

12.6.13

Ennemond-Alexandre Petitot

French architect, born in Lyon in 1720 and died in Parma in 1801. He is best-known for his set of ten ornamental designs entitled Mascarade à la Grecque.

Jeune Moine à la Grecque: Egyptian pyramid

Jeune Moine à la Grecque: Hebrew characters

Mascarade à la Grecque (Greek Masquerade) is the name of Petitot's sequence of designs for a parade at the Court of Parma created in the eighteenth century. The designs were engraved by Benigno Bossi and published in Parma in 1771. The set depicts various characters wearing fancy costumes made of architectural elements and ornaments.

1. Mascarade à la Grecque, Parma, 1771

Une suite de dix pièces, y compris le titre : Mascarade a la grecque, dédié à Monsieur le marquis de Felino, premier ministre de S. A. R. par son très humble serviteur Benigno Bossi. Parme MDCCLXXI — Titre orné. — La Vivandière à la grecque. — Grenadier ... id. ... — Bergère ... id. ... — Berger ... id. ... — La Mariée ... id. ... — L'Époux ... id. ... — Sacerdotesse . . . id. ... — Jeune moine ... id. ... — L'Auteur des Figures à la grecque. — Toutes ces pièces, parfaitement gravées, sont signées Chev'. E. A. Petitot inv. Gravé par Benigno Bossi. Elles représentent des personnages dont les vêtements sont composés de fragments d'architecture et d'ornements. — Collections Bérard, Carré et Foule (Les maîtres ornemanistes).

2. La Vivandière à la Grecque

3. Grenadier à la Grecque

4. Bergère à la Grecque

5. Berger à la Grecque

6. La Mariée à la Grecque

7. L'Époux à la Grecque

8. Sacerdotesse à la Grecque

9. Jeune Moine à la Grecque

10. L'Auteur des Figures à la Grecque

Ennemond-Alexandre Petitot est un architecte français du XVIIIe siècle, né à Lyon en 1727 et mort à Parme en 1801.
Il suit l'Académie d'Architecture à Paris avant de se rendre auprès de l'Académie française à Rome en 1746 après avoir remporté le prix de Rome l'année précédente.
Il rejoint Parme en 1753 avec le titre de premier architecte de la cour et instructeur à l'Académie des Beaux arts nouvellement créé. Le Premier ministre Guillaume Du Tillot, qui mène une politique réformiste et éclairée, commissionne Petitot pour la rénovation des nombreux monuments symboles de Parme : le Palazzo Ducale de Colorno, le palais de Parme.
De 1759 à 1760 son activité est particulièrement intense, on compte le Théâtre de la Cour, la façade de l’église de San Pietro, la Bibliothèque Palatina. Petitot s’occupe aussi d’aménagement urbain avec des réalisations qu’il fait conjointement avec le sculpteur Jean Baptiste Boudard.
En 1769, il organise les festivités et les décors pour le mariage du duc Ferdinand avec Marie-Amélie de Habsbourg-Lorraine.
Lors de la disparition de Guillaume Du Tillot de la scène politique, Petitot est écarté de la cour mais participe à ses activités au sein de l’Académie.
Il meurt à Parme en 1801 dans sa maison de campagne de Marore.

15.5.13

O fator grotesco


Em busca do fator grotesco
por Mariano Akerman

O fator grotesco foi o título de uma exposição de arte que foi apresentada no Palacio Buena Vista de Málaga, hoje o Museu Pablo Picasso, entre outubro de 2012 e fevereiro de 2013.

Juan Sánchez Cotán, A barburda de Penharanda, 1590

O título da exposição não fez referência a uma coleção de arte grotesca de modo óbvio, mas convidou o espectador a considerar o fator grotesco que pode ser detectado no conjunto de obras selecionadas.

Se o organizadores tivessem chamado a exposição ARTE GROTESCA, sem dúvida teria sido necessário abordar uma definição do grotesco.

Mas os organizadores da exposição simplesmente se contentaram em reunir obras em que o fator ou ingrediente grotesco era de uma forma ou outra detectável.

Para isso eles usaram a presença de certas características importantes do grotesco nas artes visuais.

Como a seleção das obras foi aparentemente feita com base em algumas e não todas as características do grotesco, a mostra acabou incluindo também obras que não eram grotescas no sentido estrito do termo mas apenas pertenciam à categorias estéticas relacionadas com o grotesco.

Curro González, Mapeamento grotesco, 2012

A deformação, por exemplo, é um fator comum as caricaturas e muitas obras de arte grotesca. No entanto, a caricatura e o grotesco não são exatamente a mesma coisa. Eles mesmos não funcionam da mesma maneira e não empregam as mesmas estratégias. Eles também não têm o mesmo objetivo e não buscam produzir reações idênticas no espectador.

Fazendo uso do exagero o caricaturista pode brincar com alguém, critica-lo e até mesmo ridicularizá-lo. Uma caricatura pode ser engraçada e às vezes até azeda no seu humor. Mas o artista do grotesco geralmente tem uma predileção especial por o humor negro.

A diferença entre a caricatura e o grotesco poderia estar na intensidade e implicações do caso, resultando a caricatura leve quando é comparada com a gravidade do grotesco.

A caricatura seria assim como jogar uma torta de creme no rosto de alguém ou espremer um aperto de limão nos seus olhos. O grotesco seria como entrar num quarto escuro sem saber o que nos espera lá.

Assim, a caricatura tende a produzir um sorriso libertando o espectador, enquanto que o grotesco apenas lhe permitirá expressar um sorriso nervoso. O grotesco, diz Kayser, não significa ter medo da morte, mas ter medo da vida (Lebensangst). Como resultado, o grotesco é um real desentupidor da insegurança (Klauber). E isso não é em vão, pois o caricaturista sabe que o espectador vai reconhecer o indivíduo representado na sua caricatura, ou seja, quando percebe a caricatura o espectador vai estar num território que lhe é familiar. Mas tal coisa nunca vai acontecer quando o espectador percebe um trabalho grotesco, porque a defamiliarisação e o estranho são muito importantes na arte grotesca onde desorientar o espectador é essencial. O grotesco é conseqüentemente o familiar que tornou-se preocupante.

E enquanto tudo o explicado é verdade, existem também casos limite, exceções à regra e até mesmo casos de natureza controversa.

Existindo hoje uma literatura muito respeitável e verdadeiramente abundante acerca do grotesco é difícil justificar a razão da imprecisão no título da mostra em Málaga. No entanto, é possível que, tendo chamado O fator grotesco não seja sintomático de um desconhecimento do tópico o de uma preguiça acadêmica, mas seja um convite para detectar, reconhecer e até mesmo questionar o fator grotesco nos trabalhos da exposição. Assim, o título escolhido seria apropriado para uma amostra em que os organizadores não imporem nada ao espectador, mas proporcionar-lo um jogo de detetives onde ele tem que determinar com precisão o que é que faz um trabalho particular grotesco o não.

Durante mais de cinco anos é transmitido na Espanha um programa popular e perturbador intitulado The Fear Factor (O fator de medo, EUA). Relacionar o título da exposição em Málaga de uma forma mais ou menos implícita com esse programa ultra-provocativo da TV americana pode muito bem ter sido uma estratégia eficaz para divulgar e promover a mostra do ponto de vista do marketing.

Além que o título escolhido seja ou não uma boa estratégia para promover a exibição, a verdade é que a exposição apresenta a virtude de SUGERIR inúmeras idéias e possibilidades. E isso é em si uma coisa boa, porque não existe um único fator grotesco a ser detectado na arte, mas é possível descobrir nele toda uma variedade de fatores grotescos.

Grotesco é em si um termo de natureza complexa, que tem muitos significados e apresenta também múltiplas metamorfoses, assim como também uma grande versatilidade através do tempo.


O grotesco nas artes visuais
Imagens da coleção pessoal de reproduções de obras de arte grotesca do autor

O pato-coelho, Fliegende Blätter, 1892

O coelho-tigre

Ruskin, "O grotesco nobre e ignóbil", As pedras de Veneza, século XIX

Chris Pye, Homem vegetal, 2005

Quentin Matsys, A mulher velha e grotesca, 1525
National Gallery, Londres

"E o silêncio é feito", 2005

Thomas Mangold, Fazer um elefante de um mosquito, 2010

James Ensor, Dois esqueletos brigando por um arenque, 1891
Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Brussels

O que você tem na sua cabeça, c. 1960

Treu, Entusiasmo, 2007

Fontarrosa, "A possibilidade que temos que excluir em seu caso é na esterilidade", 1982

Anônimo, Equilíbrio instável, c. 2006-7

Gárgula medieval francêsa, século XIV

12.5.13

A la búsqueda del factor grotesco

por Mariano Akerman

Boilly, Los entendidos en arte, detalle de litografía, 1823-28

EL FACTOR GROTESCO ha sido el título de una exposición de arte que fue presentada en Palacio de Buena Vista, actualmente Museo Picasso de Málaga, entre octubre de 2012 y febrero de 2013.

El título de la muestra no hacía tanto referencia a una colección de obras evidentemente grotescas sino que invitaba al espectador a tomar en cuenta el factor grotesco que podía ser detectado en un conjunto de obras propuestas.

De haberse titulado la exposición ARTE GROTESCO indudablemente hubiese sido necesario abordar una definición de lo grotesco.

Mas los organizadores de la muestra se contentaron con agrupar obras donde un factor o ingrediente grotesco fuese de un modo u otro detectable.

Para ello explotaron la presencia de ciertos rasgos importantes y características propias de lo grotesco en las artes visuales.

Dado que la selección de las obras aparentemente fue hecha en función de algunos y no todos los rasgos o características de lo grotesco, la muestra terminó por incluir obras que no eran grotescas en el sentido estricto del término sino que pertencían a categorías estéticas sólo emparentadas con el mismo.[1]

Curro González, Cartografía grotesca, 2012

La deformación, por ejemplo, es un factor común a no pocas obras grotescas y caricaturas en las que también figura muy a menudo. Con todo, la caricatura y el grotesco no son exactamente la misma cosa. No funcionan del mismo modo ni emplean las mismas estrategias. Tampoco tienen el mismo objetivo ni buscan producir reacciones idénticas en el espectador.

Haciendo uso de la exageración el artista de la caricatura puede tomarle el pelo a alguien y criticarlo ridiculizándolo.[2] Una caricatura puede ser divertida y a veces hasta incluso ácida en su humor. Mas el artista de lo grotesco suele tener una particular predilección por el humor negro.

La diferencia entre la caricatura y lo grotesco podría estar en la intensidad e implicancias de cada uno de ellos, resultando la caricatura ligera al ser comparada con la gravedad que conlleva lo grotesco.

La caricatura implicaría algo así como estamparle una torta de crema en la cara a alguien o bien hecharle un chorrito de limón en el ojo. Lo grotesco sería algo así como entrar dentro de un cuarto oscuro sin saber qué es lo que a uno allí le espera.

Así, la caricatura tenderá a producir una liberadora sonrisa de complicidad en el espectador, mientras que lo grotesco le permitirá expresar no más que una sonrisita nerviosa. Lo grotesco, explica Kayser, implica tener miedo no para con la muerte sino para con la vida (Lebensangst). Debido a ello, lo grotesco es una auténtica sopapa de la inseguridad.[3] Y esto no es en vano, ya que el artista de la caricatura sabe muy bien que el espectador conoce y reconocerá al individuo caricaturizado, es decir, que ante la caricatura el espectador se encontrará en un territorio que le resulta familiar. Tal cosa nunca sucederá de encontrarse el espectador ante una obra grotesca, pues lo extraño y la desfamiliarización son muy importantes para en el arte grotesco donde desorientar al espectador constituye uno de los propósitos fundamentales del artista que lo practica. Lo grotesco de hecho es lo familiar vuelto inquietante.

Y si bien todo lo explicado es cierto, de más está decir que existen casos límite, excepciones a la regla e incluso casos de naturaleza polémica.

Existiendo hoy una verdaderamente copiosa y muy respetable bibliografía acerca de lo grotesco resulta difícil justificar la razón de ser del título de la muestra en Málaga. No obstante es posible que el haberla denominado EL FACTOR GROTESCO no sea síntoma de desconocimiento del tema o pereza académica,[4] sino una tácita invitación a detectar, reconocer e incluso cuestionar el mencionado factor en las obras exhibidas. El título elegido resultaría así ser apropiado para una muestra en la que los organizadores no imponen nada sino que proponen al espectador algo así como un jugar a ser detectives y determinar qué es precisamente aquello que hace que un determinado trabajo sea o no grotesco.

Desde hacen ya más de cinco años existe un popular e inquietante programa titulado THE FEAR FACTOR (El factor miedo) y el haber relacionado de un modo más o menos implícito el título de la exposición en Málaga con el de ese conocido y ultra-provocativo programa de televisión pudo bien haber sido una estrategia útil para divulgar y promocionar la malagueña muestra.[5]

Más allá de que el título elegido haya sido o no una estrategia eficaz para promover la exposición, lo cierto es que el mismo presenta la virtud de SUGERIR un sinúmero de ideas y posibilidades.[6] Y esto es de por sí algo muy positivo ya que en el arte no existe un único factor grotesco a ser detectado sino que es posible descubrir toda una gama de factores grotescos en él.

Grotesco es de por sí un término de naturaleza compleja: uno que ya desde el vamos conlleva múltiples significados y presenta además numerosas metamorfosis así como también una considerable versatilidad a través de los tiempos.

Folleto de la muestra: anverso y reverso



Objeciones y descontentos

• El primer párrafo sostiene que la "exposición reúne obras realizadas durante los últimos quinientos años", pero la muestra de hecho incluía una escultura helenística proveniente del Louvre que contradice lo escrito en el folleto.

Cabeza de escultura helenística proveniente de Esmirna
Musée du Louvre, París

• Dado que la muestra y presenta "obras de artistas europeos y norteamericanos", el octavo párrafo pecaría de eurocentrismo al referirse luego a "la cultura europea" en vez de, por ejemplo, la cultura occidental.

• "El factor grotesco ... se propone como un recorrido por diversos campos de complejidad [...] de lo que se conoce como lo grotesco." La muestra no se propone como ningún recorrido, sino que propone un recorrido. Haciendo referencia a "diversos campos de complejidad de lo que [...] se conoce como lo grotesco" el texto cae en la vaguedad: ¿de qué campos habla? Desacertadamente, da por sentado que todo el mundo conoce de memoria qué es lo grotesco, cosa que constituye una presunción museológica grave: ¿qué es lo que todo el mundo conoce acerca de lo grotesco? Poco y nada. Y de haber sido considerada aquí la definición de "grotesco" proveniente de cualquier diccionario difícilmente hubiese quedado dua ninguna que lo grotesco de hecho puede ser muchas cosas y además bien distintas ellas.

• Inexplicablemente se considera lo grotesco como una "ambigüedad semántica", cuando lo grotesco es por otra parte también una ambigüedad sintáctica. Basta sólo con observar los seres híbridos que figuran en el edículo del panel ornamental de Enea Vico (exhibido en El factor grotesco) para darse cuenta de ello.

Panel ornamental grotesco concebido por Enea Vico
Grabado ejecutado por Tomaso Barlacchi, 1541
British Museum, Londres

• Falta desarrollar el por qué se considera lo grotesco como una ambigüedad cultural. Tal idea emana del texto como una noción arbitraria e injustificada.

• Es cierto que lo grotesco se dan cita "el desprecio y la piedad, la risa y el llanto, la empatía y el escarnio, el espanto y la ternura, el rechazo y el abrazo", mas lo importante de hecho es el modo en que ambos componentes de cada uno de los pares mencionados aparecen ante los ojos del espectador, es decir, en simultaneidad. Y es precisamente en ello donde se manifiesta la ambigüedad que caracteriza a la obra grotesca.

Bacon, Autorretrato, óleo, 1972
Colección Gilbert de Bottom, Suiza

• El segundo párrafo describe los orígenes de lo grotesco en las pinturas ornamentales de los romanos y menciona las "imágenes ingrávidas de seres híbridos" y "composiciones de arquitectura inverosímil", aunque sin ligar tales motivos y características a aquellos del grabado de Enea Vico (arriba ilustrado).

• El descubrimiento de las pinturas ornamentales cuyos motivos y características dieron lugar a lo grotesco no es una anécdota sino un hecho histórico y bien documentado. De él da cuenta, por ejemplo, Benvenutto Cellini en su autobiografía.

• La exploración y descubrimiento de las pinturas ornamentales en cuestión no tuvo lugar no "en la medianía del siglo XV" sino en 1480.

• "A partir de este hallazgo," lo grotesco se extendió por toda Europa. Es cierto. Pero falta aclarar, como explica Gombrich, que ello fue posible gracias al grabado que en ese entonces era desarrollado en el Viejo Continente y finalmente terminó por ser empleado y bien recibido por los europeos.

• Tercer párrafo: "Lo grotesco ... está fuera del espacio dicotómico que constituyen belleza y fealdad". Esto es lo mismo que decir que lo grotesco no tiene nada que ver con la escala de valores estéticos. Tamaña idea es sencillamente un sinsentido. En su Curso de Psicología, García Venturini posiciona lo grotesco entre lo bello y lo feo.[7] Y bien lo hace ya que lo grotesco no es ni bello ni feo, sino ambas cosas a la vez. Dicho en otras palabras, lo grotesco implica una manifestación compleja y paradójica, la expresión patente del fenómeno lo uno y lo otro en las artes visuales.

Lo uno y lo otro: el patoconejo es simultáneamente pato y conejo.
"Kaninchen und Ente"
Imagen publicada en la revista alemana Fliegende Blätter en 1892.[8]

• Exhibidas en la muestra El factor grotesco, las obras siguientes parecen tener más que ver con la fealdad que con lo grotesco. Entendiendo en este caso por fealdad aquello que carece de belleza o ha sido realizado con torpeza.

Otto Dix, Domésticas en día domingo, 1923
¿Desagradable configuración sexista y clasista?

Francis Bacon, Estudio para un retrato (Papa), 1957
A diferencia de los grotescamente bien logrados trabajos que Bacon ejecutó en 1953 y 1954, esta pintura, tal como Bacon mismo en su momento lo reconoció, es gestálticamente un desastre.

Esta cabeza es a menudo catalogada como "grotesca". Es posible que haya sido inspirada por una máscara cómica proveniente del teatro griego. Mas el carácter de la figura aquí representada es unívoco: se trata de una figura deliberadamente fea, una radicalmente opuesta al ethos tan apreciado por los griegos. Dado que nos encontramos ante una auténtica expresión de fealdad, apropiado sería en este caso dejarse de eufemismos y llamar las cosas por su nombre: Cabeza fea.

• Al tener que ver con la idea de alienación y es fuente de considerable ambigüedad, el tema del desdoblamiento del yo puede en ciertos casos invocar lo grotesco. El individuo repetido genera ansiedad. Pero el tema del doble exige una duplicación de la misma persona, cosa que no necesariamente tendría lugar en el cuadro de Magritte exhibido en la muestra:

René Magritte, Alta sociedad, 1965-66
El encuentro dos siluetas con diferente contenido es por supuesto surrealista. Pero el que ambas expresen en este caso la idea de desdoblamiento del yo no es más que una entre tantas otras posibililades.[9] No todo caso que presenta ambigüedad es indefectiblemente un grotesco.

• Una golondrina no hace verano. Una caso aislado no es suficiente para alcanzar conclusiones de índole general. Para ello es preciso contar con una buena cantidad de pruebas y evidencia contundente. Ver una sola golondrina no prueba que ya es verano.

Roy Lichtenstein, Brochazo II, 1989
Habiendo jugado con numerosos estilos artísticos del pasado en sus obras, esta escultura de Lichtenstein puede inscribirse dentro de esos experimentos. Así, su obra evocaría lo grotesco, pero de un modo superficial, que tiene su punto de partida no en lo visceral sino en el intelecto.

CARACTERIZACIÓN DE LO GROTESCO. Dejemos de lado la exposición para explorar ahora la naturaleza de lo grotesco. Tengamos es cuenta que, a través de la historia, lo grotesco es un fenómeno mutante y polivalente, uno que presenta gran versatilidad y que a raíz de ello es a su vez difícil de definir. La mayoría de los diccionarios, enciclopedias y escritos académicos suelen describirlo aunque sin llegar a caracterizarlo con propiedad ni proveer una definición cabal del mismo.

Tanto como categoría estética y como género artístico lo grotesco es un fenómeno mixto en el que se entremezclan elementos incompatibles tanto en la estructura de la obra como en la reacción del espectador. Así, por ejemplo, la hibridez y la metamorfosis figuran entre los temas frecuentemente abordados por lo grotesco. El desconcierto y la alienación, por otra parte, son algunas de las reacciones frecuentes que los espectadores experimentan ante la obra grotesca.

Chris Pye, Hombre de Ewyas, talla, 2005

Dado que lo grotesco es un fenómeno extraño y auto-contradictorio, su naturaleza extravagante y paradójica suele generar en el espectador considerable inquietud y ambivalencia.

Bacon, Retrato de George Dyer en un espejo (detalle), 1967

En mi tesis The Grotesque in Francis Bacon's Paintings (Lo grotesco en las pinturas de Francis Bacon, 1999), he determinado los rasgos del grotesco artístico considerando su desarrollo a partir del Romanticismo en adelante:

1. Tensión. Se da tanto en la obra como en la reacción del espectador. Lo grotesco se nos presenta como un fenómeno inusual y equívoco. Suele recurrir al factor sorpresa y a veces apela a la brusquedad. Desorienta. Lo grotesco rompe los moldes, infringe las normas, transgrede categorías. Celebra el exceso. Abre las válvulas de la inseguridad. Desestabiliza.

Treu, Entusiasmo, 2007

2. Unión de incompatibles. Lo grotesco es un fenómeno mixto. Puede así presentarse como extravagante y ridículo y ser simultáneamente risible y aterrador. Según John Ruskin todo grotesco posee dos componentes esenciales. Uno es terrible, el otro es lúdico. La dosificación de cada uno de esos componentes varía según el caso en cuestión, prevaleciendo entonces el uno o el otro.

Ruskin, "Grotesco noble e innoble", Las piedras de Venecia, siglo XIX
En la cabeza de la izquierda domina el terror, mientras que en la de la derecha prevalece lo burlesco.

Sin embargo, en determinados casos la configuración grotesca llega a presentar lo abismal perfectamente bien equilibrado con lo carnavalesco.

Quentin Matsys (a partir de Leonardo), Mujer grotesca, óleo, 1525
National Gallery, Londres

En sus estudios acerca de lo grotesco algunos académicos tales como Kayser y Bajtin focalizaron su atención sobre tal o cual componente de lo grotesco.[10] Para Kayser lo grotesco es la expresión de lo demoníaco en el mundo; para Bajtin algo que debe ser relacionado con los excesos del carnaval. Con todo, lo cierto es que en cada grotesco hay un poco de cada uno de tales aspectos. Thomson explica que, a diferencia de lo tragicómico -que es un fenómeno de alternacia-, lo grotesco implica simultaneidad: con lo tragicómico, sostiene, el mundo es por momentos o bien un valle de lágrimas o bien un circo; con lo grotesco se da algo mucho más grave, agrega Thomson, ya que lo grotesco presupone que en todo valle de lágrimas hay algo de risible y en todo circo es posible ver un valle de lágrimas.[11]

"Y el silencio se hace", 2005

3. Insinuación de lo monstruoso o lo inhumano. Lo grotesco no presenta lo monstruoso sino que lo insinúa. No dice, sugiere.

¿Inofensivo o peligroso?

En las artes visuales lo grotesco suele presentarse como una figura irreal, es decir una figura imposible y artificial, una que poco y nada tendría que ver con la realidad, si bien tangencialmente alude a ella.

Lo que tienen en la cabeza, afiche, c. 1960

La idea de Giordano Bruno sosteniendo que la imagen ficticia posee o conlleva su propia verdad es más que pertinente para la figura grotesca.[12]

Cabeza de Geniol, publicidad tridimensional, 1965
Multiplica las sonrisas

No todo en la vida es precioso o abominable, existen casos intermedios. Y es por eso que García Venturini con justicia posiciona lo grotesco a medio camino entre lo bello y lo feo.

Lo grotesco es, si se quiere, un artificio estilístico significante que le permite al artista expresar un sinnúmero de sentires y saberes, todos ellos de doblefilo. Constituye entonces lo grotesco una paradoja visual o contradicción estructural que brinda una oportunidad para que se expresen las preocupaciones e inquietudes del hombre. Klauber tiene razón al ver en lo grotesco una sopapa de la inseguridad.

Es significativo que paralelamente a los valores de estabilidad y conformismo que la sociedad occidental promueve, se dé también el arte grotesco como reflejo de lo enunciado por Ortega y Gasset en cuanto a la condición humana: "sólo nos es segura la inseguridad".[13]


Más allá de su ser imposible, extravagante y artificial, lo grotesco constituye una de las conquistas más importantes de los artistas de todos los tiempos: la de poder expresar lo inexpresable.

Anticonvencional y anticlásico hasta la médula, lo grotesco se da como una verdadera válvula de escape en la historia del arte y logra romper las cadenas del artista quien, otrora esclavizado, solo debía imitar la naturaleza o la realidad circundante de modo mimético.[14]

Y aunque se trate de un fenómeno marginal, lo grotesco le permite al artista crear realidades nuevas, realidades que son tan o más interesantes que las existentes. Gracias a lo grotesco son también expresados sueños y pesadillas. "El sueño de la razón produce monstruos", escribía Goya, expresando la idea de que el sueño de la razón produce monstruos imposibles, pero cuando unido a ella es madre de las artes y de sus maravillas.[15] Son así tales contradicciones y caprichos finalmente visualizados y desde entonces admirados. Y, con todo, lo grotesco se remitirá siempre a sugerir e insinuar, llegando a ser un algo así como un sindecirdiciéndolo.

Goya, Capricho nº 43, aguafuerte, 1799
Biblioteca Nacional de España, Madrid
Texto original de 1797: « El autor, soñando. Su yntento solo es desterrar bulgaridades perjudiciales, y perpetuar con esta obra de caprichos el testimonio sólido de la verdad ».

André Maurois escribió que el arte le da al hombre aquello que el mundo le niega, la unión de la contemplación y la paz.[16] Pero el arte también le otorga la posibilidad de poder expresar su realidad haciendo uso de lo grotesco.


Eduardo Capilla, Los problemas de hoy, Grey Argentina & Películas Cortitas, 2007

Inusual y sofisticado reflejo de la experiencia del hombre en el mundo, lo grotesco es fruto interesante y suculento. Ocupa un lugar destacado entre aquellos producidos el árbol de lo Imaginario.

—Mariano Akerman

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Notas
1. Quienquiera que consulte las definiciones de grotesco hoy disponibles, comprenderá rápidamente que se trata de un término sumamemente difuso y que bien puede referirse a ideas muy diferentes (cuando no opuestas).
2. Cuando la caricatura ridiculiza a un tipo social es conocida con el nombre de sátira. Hogarth desarrolló el arte de la sátira en Inglaterra en el siglo XVIII; Daumier cultivó la sátira en Francia en el siglo XIX. En el período de entre guerras los artistas europeos a menudo se expresaron recurriendo a sátira. Entre estos últimos George Grosz y Otto Dix hoy ocupan lugares destacados en la historia del arte.
3. Los conceptos expresados por Véronique Klauber en relación al grotesco literario son también válidos para el grotesco artístico: "Soupape de l'insécurité, le grotesque dans la littérature moderne ouvre les vannes d'un rire transformé en grimace sous la pression de l'angoisse ou du malaise, alors que la sensation d'insécurité et de l'oppression persiste chez l'écrivain et se répercute dans le public frissonnant. Sa charge comique ne suffit pas à une dénégation efficace, mais elle permet de réagir ; le grotesque apporte moins la catharsis que la confirmation de l'instabilité de tout.
Le grotesque sépare l'humanité en deux camps : à l'un appartiennent ceux qui veulent l'apprivoiser et le rapprochent de l'effet de contraste provoqué par deux sentiments ou deux catégories esthétiques opposés ; pour l'adoucir, ils le dissolvent dans un emploi adjectival du mot. Ils le rapprochent par exemple du fantastique et d'E. T. A. Hoffmann, citent Bakhtine avec ferveur pour assimiler le grotesque au carnavalesque, l'amalgament avec l'absurde à propos de Wolfgang Kayser, le confondent avec le burlesque et pensent à Jarry, ou encore se tournent vers Gadda qui, grâce au mélange baroque des dialectes et à l'expressivité « macaronique », pourrait accéder au grotesque. S'il est vrai que l'horreur et l'abjection sont des ingrédients indispensables du grotesque, elles n'appartiennent pour autant à aucun « ailleurs » : l'horreur est réalité et ne demande ni un effort d'imagination ni des fouilles préhistoriques. En cela, le grotesque moderne est à cent lieues des grottes creusées par les archéologues du xve siècle pour déterrer la Domus aurea de Néron, dont l'ornementation bizarre où s'enchevêtrent, dans un mouvement fantastique, les arabesques des végétaux, des animaux et des chimères, inspira la pittura grottesca de la Renaissance" (Encyclopédie Universalis).
4. En su reseña de enero de 2013, Kovalski describe en detalle las imprecisiones y arbitrariedades que ha detectado en el modo en que se presentaba y estructurada la muestra, criticando así el panel inicial de la misma ("Grotesco, me dije, ni siquiera saben cuántos creadores han reunido en la exposición"), el contenido del folleto que acompaña al visitante ("Empiezo a dudar de que alguien en el museo conozca qué demonios significa el factor grotesco"), e incluso el hilo conductor de la exposición, al que considera inconvincente dado que el mismo no fue "bien definido" y la colección de la muestra parece ser no más que "una simple recolección de obras variopintas" exhibidas en condición de agregado, sin que exista un criterio claro e incluso caprichosamente.
5. El título de ese programa televisivo, donde los participantes se exponen a innumerables pruebas peligrosas, es resemantizado en un artículo acerca de la otredad, los prejuicios y los estereotipos.
6. Esto no resultó ser del agrado de no pocos visitantes que esperaban encontrar una exposición montada a partir de una definición de lo grotesco. O sea, un evento específicamente didáctico, unoy que les aclarase sus dudas acerca de qué es lo grotesco, dado que el jugar a ser investigadores no era su papel sino el de los organizadores de la muestra. En su blog, Ismael Amaro aprecia el material exhibido pero a su vez se pregunta si la exposición ha conseguido su objetivo. Reconoce en la muestra hay obras que encajan bien en el contexto de lo grotesco y no obstante que también hay obras en las que, según él, se ha querido ver mucho más de lo que cada una en sí recoge. Kovalski por otra parte admite que en la muestra "lo grotesco se deja ver en algunas piezas" y "en otras se intuye". Y con todo, informa también que "en otras [tantas] no aparece por ningún lado", de modo tal que "en general la sensación que deja la exposición es [la] de [ser un] intento fallido".
7. Jorge García Venturini, Curso de Psicología (1959-60), 15ª ed., Buenos Aires: Troquel, 1972.
8. Acerca de esta imagen, véase Eric W. Weisstein, Rabbit-Duck Illusion, Wolfram MathWorld, accedido 10.5.2013. Recientemente el fenómeno lo uno y lo otro ha alcanzado dimensiones incluso taxidérmicas:

Patoconejo anglo-irlandés, configuración taxidérmica, 2010
Hasta donde el autor tiene conocimiento ninguno de los patoconejos aquí ilustrados fueron incluidos en la exposición El factor grotesco; ambos por otra parte son comparados por Susana Martinez-Conde en su blog, American Scientific, en mayo de 2013, es decir, sólo una vez que la muestra ya acabó.
9. El cuadro de Magritte puede presentar dos hombres de la alta sociedad, un individuo con su sombra, un hombre que piensa en una playa y otro que piensa en una foresta, etc. Aunque dual e indeterminado, el motivo representado por Magritte no es particularmente inquietante ni tampoco desestabilizador.
10. Véanse Wolfgang Kayser, The Grotesque in Art and Literature (Das Groteske: seine Gestaltung in Malerei und Dichtung, 1957), trad. Ulrich Weisstein, Bloomington: Indiana UP, 1963; y Mikhail Bakhtin, Rabelais and His World (1941), trad. Hélène Iswolsky, Bloomington and Indianapolis: Indiana UP, 1984, esp. pp. 303-67: "The Grotesque Image of the body and Its Sources".
11. Philip Thomson, The Grotesque, Londres: Methuen, 1972.
12. Giordano Bruno, De vinculis in genere, 1588-91: De vincibilibus in genere, Art. XXX, Vincibilis veritas: "habet enim sua species phantastica veritatem" (Jordani Bruni Nolani opera latine conscriptapta publicis sumptibus edita, Napoli: D. Morano, 1879-91, vol. 3, fol. 93v; Giordano Bruno, Os vínculos, trad. Elaine Santorelli, Sao Paulo: Hedra, 2012, p. 55: "a aparência fantástica tem sua verdade"; Roger Caillois, Au coeur du fantastique, Paris: Gallimard, 1965: "L'image fictive possède sa propre vérité").
13. "Ensimismamiento y alteración," Buenos Aires, 1939: "Rien ne m'est sûr que la chose incertaine. [...] La suerte de la cultura, el destino del hombre, depende de que en el fondo de nuestro ser mantengamos siempre vivaz esta dramática conciencia y, como un contrapunto murmurante en nuestras entrañas, sintamos bien que sólo nos es segura la inseguridad" ("El Hombre y la Gente", en Obras Completas de Ortega y Gasset, Madrid: Alianza Editorial-Revista de Occidente, 1983, vol. VII, p. 90).
14. Mímesis significa en griego "imitación".
15. Véase también la interpretación de Ayn Rand.
16. André Maurois, Carta abierta a un joven, 1967; citado en Buenos Aires, Universidad de Belgrano, Mariano Akerman: De cáscara y contenido, 1988: "El arte brinda al espíritu aquello que el mundo le niega—la unión de la contemplación y la paz."

Lo grotesco en las artes visuales
Imágenes de la colección personal de reproducciones de obras de arte grotesco del autor

Pato-conejo, Fliegende Blätter, 1892

Conejo-tigre

Ruskin, "Grotesco noble e innoble", Las piedras de Venecia, s. XIX

Chris Pye, Hombre vegetal, 2005

Quentin Matsys, Mujer vieja y grotesca, 1525
National Gallery, Londres

"Y el silencio se hace", 2005

Thomas Mangold, Hacer un elefante de un mosquito, 2010

James Ensor, Equeletos peleándose por un arenque ahumado, 1891
Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruselas

Lo que tienen en la cabeza, c. 1960

Treu, Entusiasmo, 2007

Fontarrosa, "En su caso debemos excluir toda posibilidad de esterilidad", 1982

Anónimo, Equilibrio inestable, c. 2006-7

Gárgola medieval francesa, século XIV

Recursos adicionales
Bibliografía | WikiGrotesco | WikiGrotesque | GrotoMedia
SER Y NO SER | cf1 | cf2 | cf3

Acerca del presente trabajo
Idea, investigación y diseño: Mariano Akerman. Versión inicial: 12.5.2013

Advertencia legal. El texto de "A la búsqueda del factor grotesco" es propiedad intelectual de su autor y se incluye en el presente trabajo con objetivos educativos exclusivamente. Todos los derechos intelectuales y de publicación son propiedad del autor del presente trabajo. Queda prohibida su traducción y/o reproducción sin el previo consentimiento por escrito del autor. Todos los derechos reservados © Copyright 2013.
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